Vous vous intéressez au référencement naturel (SEO) et plus particulièrement à l’optimisation « off-site » via l’acquisition de backlinks pour votre site web ou ceux de vos clients ? Vous vous demandez dans quelles mesures ces pratiques seront toujours viables en 2020 malgré les mises à jour de Google récentes et passées ? Vous souhaitez avoir l’avis d’un expert ? Nous invitons aujourd’hui Nicolas Mercatili, co-fondateur et gérant d’une plateforme proposant des stratégie de liens clés en main, à nous partager sa vision d’expert sur le sujet ! Nous espérons que ce nouveau format d’article vous plaira !
Sommaire
Nicolas, pouvez-vous m’en dire plus sur vous et SEMJuice ?
J’ai démarré comme beaucoup par la création de sites web au début des années 2000.
Même si à l’époque on ne parlait pas encore de Pingouin ou Panda, j’ai su très vite que le SEO allait devenir un enjeu majeur. Je me suis donc spécialisé dans la création de sites SEO Friendly, c’est à dire optimisés pour les moteurs de recherches.
J’ai compris ensuite que l’optimisation on-site ne suffirait plus à faire réellement décoller un site et c’est donc tout naturellement que je me suis intéressé au off-site, à travers le netlinking et les stratégies de liens.
Même si Google était bien plus tolérant que ce qu’il est aujourd’hui, j’ai dès le départ fait le choix de construire des stratégies de liens “propres” et pérennes, alors même que les stratégies plus agressives fonctionnaient plutôt bien.
C’est sur ce concept que repose aujourd’hui SEMJuice, qui a fêté ses 2 ans ce mois-ci.
J’ai fondé cette société avec mes deux associés David (incubateur de startups) et Jérémy (développeur) qui sont aujourd’hui de véritables piliers. Ils ont activement participé au développement de la plateforme qui propose une métrique inédite sur le marché : le JuiceFlow.
Imaginée et concrétisée avec les conseils avisés de Laurent Bourrelly, elle combine différentes métriques bien connues (mots-clés positionnés, trafic organique, TrustFlow, CitationFlow, SEMrush rank…) saupoudrées d’un algorithme secret et d’une pondération savamment calculée.
Cette métrique est au cœur de notre système, elle permet de classer les sites partenaires par puissance d’autorité et de donner un prix juste pour cette autorité à nos clients : un véritable garde-fou à la flambée des prix des blogs qui a fait réagir la communauté SEO. Elle permet également une rapidité d’exécution des campagnes, puisque l’analyse des sites est simplifiée et que cet indicateur se met à jour tous les mois pour suivre l’évolution des sites.
Nous avons également voulu que SEMJuice se démarque des autres plateformes de netlinking qui proposent simplement de l’achat de liens. Nous avons alors imaginé un concept “hybride” : nos clients expérimentés sont tout à fait libres d’élaborer leurs propres stratégies de liens, de rédiger leurs briefs et de lancer leurs campagnes en s’appuyant sur notre réseau qui compte aujourd’hui plus de 7 000 partenaires éditeurs de site. Mais nous proposons également pour ceux plus novices ou qui n’ont pas le temps un accompagnement de A à Z pour la mise en place de leur netlinking : définition des mots-clés, recommandation de stratégie, remplissage des briefs, écriture d’articles de netlinking de haute qualité rédactionnelle, etc. Les clients n’ont plus rien à faire, on s’occupe de tout et ils peuvent suivent l’évolution de leurs campagnes et de leurs positions sur leurs dashboards.
Nous vérifions toutes les campagnes que nous soumettent nos clients afin d’éviter la suroptimisation au moyen d’un contrôle qualité rigoureux. En d’autres termes, nous sommes le bouclier anti-Pingouin de nos clients ! Nous prônons la proximité avec nos clients, ainsi chacun d’entre eux a son propre référent chez SEMJuice pour le suivi de ses campagnes.
Le netlinking est devenu un vaste débat : entre les black, grey et white hats, on peut dire qu’il y a à boire et à manger dans l’optimisation off-site ! Selon vous, quelles sont les techniques qui fonctionnent aujourd’hui, et que recommandez-vous pour 2020 ?
Comme je l’ai mentionné précédemment, je crois en l’efficacité des stratégies de liens propres. Par “propres”, j’entends les plus naturelles possible : les backlinks et les ancres doivent être variés et les sites partenaires réellement consultés.
D’une façon générale, je préconise toujours de viser la qualité plutôt que la quantité, les réseaux de sites (PBN) sont donc à éviter ou à manier avec une grande prudence si votre activité de niche ne vous permet pas de compter sur des sites partenaires / blogs.
Voici quelques conseils qui sont valables pour n’importe quel type d’activité, site vitrine, e-commerce ou blog :
- Utilisez les liens les plus puissants pour pousser les pages associées aux mots-clés qu’il faut faire monter dans les résultats de Google.
- N’oubliez pas d’envoyer des liens vers la page d’accueil du money site. C’est en effet ce que font naturellement les propriétaires de sites, qui ajoutent le plus souvent un lien vers la page d’accueil du site qu’ils apprécient ou mentionnent.
- Variez les ancres en utilisant différentes expressions : ne pas hésiter à utiliser des ancres de type URL ou des ancres portant le nom de la marque, c’est le plus naturel et ce qui doit ressortir en majorité.
- Faites appel à des sites utilisant différents CMS.
- Intégrez aussi de petits liens nofollow qui brouilleront les pistes.
- Démarchez de vrais sites et blogs, qui sont régulièrement alimentés et où votre article sera noyé.
- Il faut être légitime à recevoir un certain nombre de liens tous les mois, mais aussi légitime à en recevoir de très gros. Soyez prudents et pas trop gourmands !
- Et bien sûr, surveillez l’évolution de vos backlinks : une forte hausse du nombre de backlinks peut alerter… Le négative SEO est de plus en plus présent…
Quelle est votre vision du marché des articles sponsorisés et de son importance pour les marques ?
Le netlinking est un marché qui grossit de façon exponentielle. En effet, les critères de Google se durcissent chaque année et il devient de plus en plus compliqué de se démarquer de la concurrence. Les problématiques on-site sont d’une importance capitale, mais les ressources humaines et techniques ne sont pas toujours au rendez-vous.
Le netlinking peut alors pallier une partie de ces lacunes on-site en renforçant la popularité du money site. Aujourd’hui, chaque propriétaire de site, petit ou gros, est obligé de passer par la case netlinking pour suivre la concurrence…
On pourrait rapprocher le netlinking de la publicité pour les marques : allez-vous laisser votre/vos concurrents être les seuls visibles, ou allez-vous actionner vous aussi les mêmes canaux ?
Chaque mois, on estime à environ 2 millions d’euros les transactions réalisées : plateformes, transactions en direct avec les éditeurs et blogueurs, etc. Le netlinking est devenu un métier à part entière, pour les agences, les freelances SEO mais aussi pour les éditeurs de sites. Pour SEMJuice, je procède moi-même aux virements pour les éditeurs et blogueurs et je peux vous assurer que les meilleurs arrivent à très bien vivre de la visibilité Google de leur site.
Le netlinking a aussi un effet positif indirect sur l’appréciation du site par Google EAT. Plus un site reçoit de liens pertinents, mieux il sera jugé par Google EAT. Rappelons en effet que désormais, Google estime que les sites du type YMYL (Your Money Your Life) doivent faire l’objet d’un “bouche à oreille” virtuel pour être considérés comme pertinents. Même si pour l’heure tous les types de sites ne sont pas concernés par Google EAT, il ne fait aucun doute que cela va très vite se démocratiser.
Quelle est votre vision de l’évolution de ces pratiques dans les prochaines années ?
Comme à son habitude, Google va resserrer la vis au fil de ses progrès technologiques. Il faut donc redoubler de vigilance lorsqu’on se lance dans le netlinking et toujours garder en tête Google EAT. En plus de recevoir du lien, le site doit faire parler de lui (même si les mentions n’intègrent pas de liens).
Créer un ou plusieurs personas qui seront les représentants du site fait partie des techniques à utiliser pour répondre aux exigences de Google EAT : ces profils doivent démontrer l’expertise de votre site dans tout son écosystème, liens, profil web2, réseaux sociaux…
À l’heure où je vous parle, on vient de découvrir un nouvel artifice de Google concernant les liens nofollow, qu’il aimerait (sans toutefois pouvoir l’obliger) désormais voir se décliner en 2 interprétations : rel=sponsored (liens sponsorisés) et rel=ugc (liens par des tiers sur des commentaires ou forums). Cette annonce montre clairement que Google n’arrive pas à détecter tous les liens artificiels.
Alors en optant pour une stratégie de liens “bio”, on s’assure de ne jamais s’attirer les foudres de Google : ils sont beaucoup trop difficiles à repérer.
Un petit mot de conclusion ?
Si je devais résumer, je dirais que le netlinking a subi d’énormes mutations ces dernières années et qu’il serait déraisonnable de s’engouffrer dans les petites failles des algorithmes : tôt ou tard, elles se refermeront sur nous- avec des conséquences parfois dévastatrices sur nos business.
On pourrait presque comparer le netlinking aux problématiques écologiques actuelles : c’est en bannissant la surproduction de piètre qualité et en privilégiant les modes de culture éco-responsables qu’on assainira le monde (et le web !).
Cet article a été rédigé en partenariat avec SEMjuice dans le cadre d’une collaboration sponsorisée
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